Lutte contre le cancer du sein : il y a la course et la poésie

Course La Joséphine avec le stand de la Mutualité

Luc Hubelé, militant mutualiste, entouré des déléguées des Mutuelles de Vendée à la course "La Joséphine"

Pour soutenir la course « La Joséphine » en faveur de la lutte contre le cancer du sein, Luc Hubelé, militant mutualiste, a troqué ses baskets contre la plume.

Rares sont les hommes qui prennent ouvertement la parole pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. A l’occasion de la manifestation « La Joséphine » le 30 septembre à La Roche sur Yon, le militant mutualiste Luc Hubelé a cassé les codes en utilisant l’art de la poésie.

Un hommage au courage des femmes

C’est sans basket mais avec sa casquette de président des Mutuelles de Vendée que Luc Hubelé a dédié son poème aux femmes « Joséphine d’un jour » et à toutes celles qui n’ont pu participer. Quatre-vingt huit vers pour saluer le courage et la solidarité des participantes valides ou atteintes de la maladie, pour parler d’avenir et d’espoir en la recherche dans la lutte contre le cancer du sein. Le poème a été remis dans les trophées diffusés sur le stand des Mutuelles de Vendée.

59 000 euros contre le cancer du sein

Cette course et marche de 5 km bénéficie du soutien des Opticiens Mutualistes des Mutuelles de Vendée depuis sa création en 2014. Près de 12 000 femmes ont participé à l’édition 2018 parrainée par l’ancienne sprinteuse Christine Arron. Plus de 59 000 euros ont pu être récoltés au bénéfice de la Ligue contre le Cancer.

Extraits du poème :

« A toutes les femmes qui sont venues,
A toutes les filles qui ont couru,
Foulé le pavé de la rue,
Pour piétiner, pour écraser,
Un mal qui voudrait s’immiscer
Sournoisement à votre insu.

Aux minivagues que j’ai vues,
Déferlées sur les avenues.
Coureuses, marcheuses, ou en fauteuil,
Toujours joyeuses, bon pied, bon œil,
Telle une vague rose et populaire
Une vague humaine et solidaire
Pour une cause universelle,
Et des chemins de vie pluriels.
…/…
A toutes les femmes qui n’ont pas pu,
Que les nausées ont retenues,
A toi qui perds tous tes cheveux
Qui braves le regard des taiseux.

Blessée dans ta féminité
Quand on touche ton intimité.
Toi qui voudrais savoir demain,
Comment sera ton lendemain.

En rémission, comme une battante,
Au fond de toi, qu’il pleuve, qu’il vente,
Quand il faut remonter la pente,
Tu trouves des images de gagnante.
Tiens bon la corde, ne lâche rien
Pour nourrir de nouveaux desseins ».

Retrouvez l’intégralité du poème de Luc Hubelé (pdf)

 

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