Invitées de cette WebMatinale- Place de la Santé : l’avocate Anne BOUILLON, la gynécologue Ghada HATEM et la sénatrice Laurence ROSSIGNOL
Les femmes auraient moins de risque que les hommes de développer des complications graves liées au coronavirus. Mais leur avantage s’arrête là.
L’épidémie et le confinement ont, au contraire, exacerbé les inégalités de santé selon le genre, avec une augmentation des violences conjugales, un recul des droits reproductifs ou encore une explosion du burn-out parental.
C’est autour de ces sujets que la Mutualité Française Pays de la Loire a convié lors de la WebMatinale du 6 juillet 2020 :
- Anne BOUILLON, avocate au barreau de Nantes, spécialisée en droit des femmes, droit pénal et droit de la famille
- Ghada HATEM, gynécologue-obstétricienne, et médecin chef de la Maison des femmes de Saint-Denis
- Laurence ROSSIGNOL, sénatrice de l’Oise, ancienne ministre Famille, Enfance, Droits des femmes et présidente de l’Assemblée des femmes.
Une Matinale animée par Emmanuelle CAILLE, directrice de la Mutualité Française Pays de la Loire
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Quelles pistes de progrès ?
Pour mieux appréhender une éventuelle nouvelle crise, sur quels axes de progrès peut-on travailler afin d’éviter que les femmes ne soient de nouveau confrontées aux inégalités vécues lors de cette première crise sanitaire ? Nos intervenantes avancent des points essentiels :
- Avoir une juridiction spécialisée sur la question des violences faites aux femmes avec des compétences pénales et civiles
- Mettre l’accent sur la prévention des violences faites aux enfants en misant sur la prévention
- Repenser les modalités de confinement et d’assistance aux familles monoparentales
- Agir pour une valorisation des métiers « utiles » qui ont été sollicités pendant la crise et qui étaient majoritairement occupés par des femmes
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