Le 28 septembre à Nantes, la Mutualité Française se mobilise avec les acteurs privés non lucratif du soin et de l’accompagnement pour faire entendre leurs revendications en faveur des métiers du sanitaire, social et médico-social.
Aux côtés de l’URIOPPS, de la FAS, d’APF France Handicap, de l’Unapei, de la FEHAP, de la CNAPE et de Nexem, la Mutualité Française Pays de la Loire fera front commun devant les locaux de la préfecture de la région le 28 septembre à Nantes.
Objectif commun de ces acteurs privés à but non lucratif du secteur social, médico-social et sanitaire : revendiquer les nécessaires engagements à prendre par les pouvoirs publics pour faire face à la crise que connaissent les métiers du soin et de l’accompagnement.
Désaffection des métiers du soin et de l’accompagnement
Acteur clef de l’offre sanitaire et médico-sociale avec plus de 400 services et établissements en Pays de la Loire, la Mutualité vit de plein fouet la désaffection croissante qui frappe aujourd’hui l’ensemble des métiers du « prendre soin ».
A l’instar des autres acteurs privés à but non lucratif, la Mutualité peine à recruter du personnel qualifié, tant pour exercer les missions d’accompagnement que d’encadrement.
Cette crise d’attractivité se traduit par des situations de sous-effectifs inquiétantes et des conditions de travail difficiles. Y trouver rapidement des réponses est désormais un défi sociétal majeur.
Des revendications portées sur le terrain
Avec les autres acteurs du secteur privé non-lucratif, la fédération nationale de la Mutualité Française alerte depuis plusieurs mois le gouvernement et les pouvoirs publics sur cette situation.
C’est désormais sur le terrain que la Mutualité va porter ses revendications. Avec cette mobilisation régionale et interfédérale de la rentrée, les acteurs des Pays de la Loire souhaitent plus particulièrement mettre dans un premier temps l’accent sur :
- L’équité de traitement avec le secteur public dans la rémunération des activités sanitaires
- La revalorisation salariale des métiers oubliés et exclus du Ségur
- La compensation de l’inflation et de la perte du pouvoir d’achat des salariés
A moyen terme, les déblocages reposent également sur la reconnaissance politique et la restauration de l’image des professionnels, la restructuration des formations ou encore les exercices regroupés et compétences partagées.
Il y a urgence à envoyer des signaux forts aux salariés de ces métiers de l’humain. Les enjeux engagent la pérennité même de notre système global de solidarité et de santé.