La clinique mutualiste de l’Estuaire,à Saint-Nazaire, dispose désormais d’une filière complète de prise en charge du cancer avec l’installation, le 10 janvier, de l’unité de radiothérapie du centre Etienne Dolet dans ses murs. Les premiers patients ont été accueillis le 15 janvier.
La clinique mutualiste de l’Estuaire, à Saint-Nazaire, assume désormais une prise en charge globale du cancer. Après l’ouverture en juillet 2012 de cet établissement de soins géré par Harmonie Soins et Services, l’unité de radiothérapie du centre Etienne Dolet de Saint-Nazaire a été le dernier service à intégrer début janvier les murs de cet établissement. Auparavant, les soins étaient délivrés dans cinq sites distincts.
Des organes mieux protégés
Le service de radiothérapie est doté de deux appareils récents, installés « en miroir ». Cette spécificité autorise le traitement d’un patient sur l’une ou l’autre de ces machines, ce qui accroît la sécurité. Enfin, « ces accélérateurs possèdent un mécanisme d’imagerie intégré qui permet d’améliorer le repositionnement journalier des patients. Il est possible de mieux protéger les organes à risque, au contact avec les tumeurs, et ainsi diminuer les effets secondaires », explique le Dr Philippe Bergerot, radiothérapeute.
Recherche clinique pour faire progresser les traitements
En outre, l’accueil des patients, effectif depuis le 15 janvier dans cette unité, a été particulièrement soigné afin de créer une atmosphère chaleureuse et rassurante. A titre d’exemple, l’intimité des personnes est préservée par l’organisation d’un parcours concentré au sein d’un plateau unique, « du bureau de consultation aux salles de traitement en passant par les déshabilloirs », indique la clinique mutualiste de l’Estuaire. « Nous avons privilégié cet accueil de façon à ce que les traitements se passent dans une ambiance la plus sereine possible et en toute confidentialité », précise la directrice de cet établissement, Catherine Debard.
« Entre 780 et 800 patients étaient traités en radiothérapie au centre Etienne Dolet », indique cet établissement. Cette activité devrait désormais s’inscrire dans la recherche clinique. Celle-ci « pour objectif de faire progresser les traitements et ainsi de pouvoir proposer aux patients, les dernières avancées thérapeutiques».
Mylène Leroy