Stéphane Galiegue et le Dr Patrick Locufier, respectivement directeur général et président de la Clinique de l'Anjou aux côtés de Frédéric Cackowski représentant de la Mutualité Française Pays de la Loire
Depuis quelques semaines, grâce à un accord signé avec la Mutualité Française Pays de la Loire, la Clinique de l’Anjou à Angers fait bénéficier ses patients des avantages du conventionnement hospitalier mutualiste complet. A la clef des tarifs maîtrisés et une dispense d’avance de frais pour les coûts liés à la chambre particulière.
La clinique le pratiquait déjà depuis plusieurs années, et avec entière satisfaction, pour les frais de ses patients liés à l’hébergement en chambre particulière avec nuitée. En avril, c’est donc sans hésiter qu’elle a accepté la proposition de la Mutualité Française Pays de la Loire d’étendre le dispositif à la chambre particulière en hospitalisation de jour, dit « séjour en ambulatoire ». Sur les 33 établissements hospitaliers ayant signé un accord avec la Mutualité Française, elle est ainsi le premier établissement hospitalier privé de la région à proposer les avantages complets du conventionnement hospitalier mutualiste à ses patients adhérents d’une mutuelle de la Mutualité Française.
Des tarifs négociés pour la chambre particulière
Cet accord porte plus particulièrement sur les frais inhérents au séjour dans l’établissement. Deux tarifs plafonds ont été négociés pour la prise en charge de la chambre particulière, le premier en hospitalisation complète, le second en hospitalisation de jour. Par ailleurs, grâce à la mise en place du tiers-payant et quand il n’y a pas de reste à charge, le patient n’a pas d’argent à avancer pour le règlement de la chambre particulière et le forfait journalier hospitalier.
Des formalités d'admission plus rapides
« Cela permet à nos patients de ne pas avoir à se soucier du paiement des frais en direct puisque c’est la clinique qui se fait directement rembourser auprès des mutuelles au regard des garanties souscrites » souligne Stéphane Galiegue, le directeur général de la Clinique de l’Anjou. C’est aussi, pour la clinique et le patient, des formalités à l’admission beaucoup plus simples et rapides. Et toute minute gagnée sur ce temps administratif est précieux, surtout en chirurgie ambulatoire (hospitalisation de jour de moins de 12 heures) où le planning est minutieusement géré pour assurer au patient un retour à domicile en toute sécurité et selon les délais prévus.
90 patients par jour potentiellement concernés
Et quand on sait que les interventions en ambulatoire représentent une part croissante de l’activité de la clinique, on entrevoit alors clairement les avantages de l’extension du conventionnement hospitalier mutualiste à l’ambulatoire. « Nous portons une attention particulière à l’organisation et à l’accompagnement du retour à domicile du patient, ce qui nous permet d’assurer des interventions de plus en plus complexes en ambulatoire comme la chirurgie de l’épaule ou le bypass gastrique pour le traitement de l’obésité. Il y a encore quelques années, ces actes auraient nécessité une hospitalisation avec hébergement». C’est ainsi que sur 140 nouveaux patients accueillis en moyenne chaque jour à la clinique, 90 seront soignés en ambulatoire.
Un succès grâce au travail préparatoire des équipes
Si la clinique est aujourd’hui satisfaite du fonctionnement du dispositif signé avec la Mutualité, la mise en place du conventionnement hospitalier mutualiste a nécessité un travail préparatoire d’environ 2 mois pour s’assurer de son succès. « Nous l’avons géré comme tout nouveau projet au sein de la clinique avec des échéances à respecter et des étapes à franchir. Cela ne s’improvise pas.» précise Geneviève Baheu, directrice des services de soins. Toutes les équipes ont été impliquées, celle de la facturation bien sûr, mais également de l’accueil, des unités de soins et des professionnels de santé. Ainsi tous les impacts techniques induits par le nouveau dispositif ont pu être étudiés en amont pour chaque poste. « Cela a permis de lever les éventuelles réticences en interne et de mettre tout le monde à niveau d’information pour assurer la meilleure fluidité possible du dispositif.»
La dématérialisation des échanges en bonne voie
Et maintenant ? «Notre souhait est de pouvoir rapidement gérer nos demandes de remboursement en version dématérialisée avec les mutuelles de la Mutualité Française. Ce sera un gain de temps considérable dans la gestion de nos flux comptables » explique Stéphane Galiegue. Le directeur de la Clinique de l’Anjou ne devrait pas avoir à trop attendre. Les services informatiques de la Mutualité Française et de la Clinique de l’Anjou étudient un processus d’harmonisation des systèmes informatiques pour une dématérialisation des factures qui semble en bonne voie. De quoi donner peut-être envie à d’autres cliniques de faire, elles aussi, bénéficier leurs patients du conventionnement hospitalier mutualiste complet.
La Clinique de l’Anjou
La clinique propose la plupart des grandes spécialités médicales, chirurgicales, un pôle mère-enfant ainsi qu’un service des urgences. Elle se distingue particulièrement sur certaines interventions comme la chirurgie de l’obésité, constituant le centre de référence régional sur l’obésité avec le CHU d’Angers et le centre des Capucins. Autre point fort de la clinique : la chirurgie robotisée. En cancérologie tout d’abord dans les domaines urologiques, digestifs, orl ou gynécologiques grâce à l’acquisition d’un robot chirurgical de dernière technologie. Ce robot permet un geste opératoire beaucoup plus précis et des interventions de pointe en améliorant la chirurgie non invasive, source de qualité pour le patient, ou encore en ophtalmologie avec la chirurgie réfractive qui utilise un robot laser de dernière génération.
La clinique a été classée 5ème des 50 meilleures cliniques par la revue Le Point du 22/08/13 et 29ème des meilleurs établissements de 300 à 600 lits par Le Figaro du 17/03/12
Bilan du conventionnement hospitalier mutualiste en région
En Pays de la Loire, sur les 33 établissements hospitaliers publics et privés de médecine, de chirurgie et d’obstétrique (MCO) ayant à ce jour conventionné avec la Mutualité Française Pays de la Loire, la Clinique de l’Anjou a été la première clinique privée à s’engager dans le dispositif, tant sur la partie « chambre particulière en hospitalisation avec hébergement » (en 2012) que sur « la chambre particulière en hospitalisation de jour » (en 2015).
6 établissements de la région, dont la Clinique de l’Anjou, proposent à ce jour le conventionnement hospitalier mutualiste complet (pour l’hospitalisation avec hébergement et l’hospitalisation de jour sans nuitée)
+ de 60 % des séjours hospitaliers de la région bénéficient du conventionnement hospitalier en hospitalisation avec hébergement